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Jules Itier – Premières photographies de la Chine – 1844

La Ville d’Yerres accueille l’exposition ” Jules Itier – Premières photographies de la Chine – 1844 ” jusqu’au 26 octobre à la Ferme Ornée. Une exposition montée et prêtée par le Musée Français de la Photographie à Bièvres et le Conseil général de l’Essonne

Découvrez les daguerréotypes (diaporama-photos à consulter ci-dessous) de Jules Itier, qui a réalisé, en 1844, le premier reportage photographique connu sur la Chine !

Profitez-en en famille !


Qui est Jules Itier ?
Haut fonctionnaire des douanes, personnalité multiple et complexe, Jules Itier est avant tout un scientifique, géologue à ses heures. Il n’est pas photographe mais passionné par cette nouvelle invention qu’est le daguerréotype.

Qu’est-ce qu’un daguerréotype ?
Le 19 août 1839, lors d’une séance officielle à l’Institut de France, Louis-Jacques-Mandé Daguerre (1787-1851), décorateur de théâtre parisien, divulgua le premier procédé photographique qu’il était parvenu à mettre au point en tirant parti des recherches de son associé, Nicéphore Niépce. Surnommé « daguerréotype », ce procédé consistait à fixer l’image positive obtenue dans la camera oscura sur une plaque de cuivre enduite d’une émulsion d’argent et développée aux vapeurs d’iode. Permettant d’obtenir pour la première fois une reproduction directe et précise de la réalité, cette invention fut immédiatement saluée par l’ensemble de la communauté scientifique et franchit les frontières dès septembre 1839, rencontrant un grand succès à l’étranger. En France, l’impact du procédé fut tel que l’État décida en cette même année 1839 d’acheter le brevet pour le verser dans le domaine public.

Quels sont les sujets de prédilection du photographe ?
Très majoritairement, il s’agit du portrait (sujet de prédilection qui domine les débuts de la photographie), rigide et codifié dans des postures sociales qui empruntent encore aux conventions de la peinture, ainsi qu’à la découverte du monde.

Que peut-on voir dans cette exposition ?
Les daguerréotypes de Jules Itier se sont dégradés et sont aujourd’hui parfois difficiles à observer. C’est la raison pour laquelle le choix a été fait de présenter 3 types d’images : les daguerréotypes originaux, pris par Jules Itier en 1844, leurs reproductions, et enfin des détails de certaines de ces images.

Et la scénographie ?
Outre la présentation d’objets rares et de photographies d’une grande force émotionnelle, cette exposition vaut aussi le détour pour sa mise en scène. Ainsi, ces œuvres sont présentées dans des malles, rappelant le long voyage effectué par Jules Itier, avant de nous revenir avec ces daguerréotypes exceptionnels. La lumière est particulièrement intimiste, permettant une proximité entre le visiteur et le travail du photographe.

Comment est née l’exposition ?
Pour célébrer ses 10 ans, le Centre Culturel de Chine à Paris (CCCP) souhaite, en 2012, présenter les premières photographies de la Chine connues à ce jour. L’exposition des daguerréotypes de Jules Itier voit le jour à Paris en novembre 2012, dans le cadre de la programmation de Paris Photo et du Mois de la Photo, puis en Chine de décembre 2012 à mars 2013, successivement à Pékin, Lishui et Wuhan.
Le CCCP sollicite pour cela le Musée Français de la Photographie, situé à Bièvres, qui détient 37 daguerréotypes de Jules Itier. Le Conseil général de l’Essonne monte ainsi cette exposition itinérante et en fait par la suite profiter plusieurs villes du département, Yerres clôturant ce parcours.

En savoir plus :

Informations pratiques :
” Jules Itier, premières photographies de Chine, 1844 “, du samedi 4 au dimanche 26 octobre à la Ferme Ornée, Propriété Caillebotte (8 rue de Concy). Ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h.